Les « Félins » de Disney au cinéma

Des félins à l’état sauvage en grand sur l’affiche, comme des stars. Évidemment, ça n’est pas à la hyène que ça arriverait. Elle est condamnée depuis l’origine des temps du cinéma à endosser le rôle de la méchante. C’est encore son emploi ici. Même sort pour les crocodiles et autres hippopotames sollicités pour faire de la figuration dans des compositions de faire-valoir.

Et laisser place aux félins. Le roi lion est tout de même prié de partager le trône et l’écran avec le guépard. Pour vivre des aventures écrites à l’avance pour eux. Pas sûr que les fauves aient été dociles au point de suivre à la lettre les indications du scénario concocté par Keith Scholey et Alastair Fothergill. Pourtant, les deux cinéastes animaliers sont satisfaits de les avoir pour l’essentiel domestiqués.

Ils ambitionnaient de raconter autre chose qu’un documentaire de plus. Après trente ans de fréquentation des félins dans leur réserve naturelle du Masai Mara, au cœur du Kenya, ils se faisaient forts de maîtriser certains comportements animaliers pour raconter une aventure à la sauce hollywoodienne, happy end compris. C’était dans le cahier des charges de la maison Disney, productrice de l’affaire et peu portée à chagriner son jeune public.